Mon ennui
Mon ennui semble ne jamais finir
Et ma colère guerre dissipée
La vie ne me fait que trop souffrir
De la solitude qui m'enveloppait
Je m'éloigne
Je m'éloigne et je contemple le vide
Semé au sillage de la dure réalité
Qui fait de nous des créatures avides
De pouvoir,d'égoïsme et de sacra lité
La vie de l'Homme
La vie de l'Homme ne vaudrait pas plus
Qu'un jour ensoleillé et non pas plus
Pour un étudiant dans son campus
Ou un jour de pluie pour un cactus
Mes maux
Mes maux pourraient ne me convenir
Je ne les ai pas choisis par simple caprice
Je les ai hérités des souvenirs
De mes lointains aïeux de père en fils
Complice
Mon ennui ne semble jamais finir
J'en ai ras le bol de cet armistice
Mon empressement je ne peux contenir
Quand ton sourire m'est tant complice
Trop muette
Mais t'es trop muette chère Eurydice
Ton long silence m'est un dur supplice
Que je te supplie ou que je te maudisse
Je bannirai bien cette trêve factice
Sans état d'âme
Je revivrai toutes les belles passions
Des hommes libres et des titans
Pour qui l'honneur est dévotion
Sans état d'âme sans émotions
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